30 septembre 2006

La main


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28 septembre 2006

Des pirates ?!?

Des pirates.

Ils sont arrivés sous forme de fièvre tropicale.

Sans doute parce que je dessinais sous le soleil et que je me faisais cuire la cervelle.

J’en ai fait une chiourme. En voilà une dizaine.


Ces pirates ont été faits comme une étude pour un travail que vous trouverez à la fin de cette note.

Ce sont des versions écartées, en fait.

Ce sont aussi les premières planches que j’ai faites, celles qui ont déclenché la fièvre tropicale.

Deux mots concernant la technique.

Le moyen principal que j’utilise est l’aquarelle, mais dans certains dessins, j’ai joué avec des crayons de couleur pour ajouter des détails ou de la trame sur les vêtements. C’est peu de choses, mais pour moi qui n’ai pas utilisé autre chose que l’aquarelle pure depuis près de 3 ans, ça a été une fête anarchique.

Dans d’autres dessins, comme celui du pirate debout, j’ai même (Anathème !!) utilisé le blanc.

Comme c’est reposant, le blanc ! Je ne m’en souvenais plus, avec ma manie de l’aquarelle où rien ne peut être repris et où les lumières doivent être pensées dès le départ.

À propos d’interdictions personnelles et de règles absurdes ; j’ai peint une première couche avec ces matières interdites (pour moi, naturellement, ANATHÈME !) que sont les acryliques liquides Magic Color, pour avoir une base colorée sur laquelle passer l’aquarelle.

Cela permet d’avoir une cohérence de lumières et de tons qui puisse être efficace.

Les acryliques liquides, à la différence de l’aquarelle qui est toujours prête à s’autodétruire, deviennent imperméables une fois séchés.

Cela signifie que l’on peut revenir dessus, avec d’autres couches de couleurs, sans abîmer la peinture. Chose (presque) impossible à faire (pour moi) avec l’aquarelle.

Avec un crayon pour verre Glasochrom (un crayon blanc), j’ai ajouté l’écume de mer.

Mais très peu, parce que ça me fait peur d’utiliser le crayon.

Ceux-ci, c’étaient des études ou des étapes de parcours.

Je ne voudrais pas faire le malin, mais simplement donner l’idée de ce que je veux dire quand je parle de “fièvre tropicale” : tous ces dessins ont été faits entre le samedi 10 heures et le dimanche 17 heures.

Et pour terminer, voici la planche officielle choisie pour l’affiche du festival « Lucca Comics 2006 »

27 septembre 2006

3 dédicaces

Une dédicace interactive réalisée pour les lecteurs du blog.


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ici une deuxième

et une troisième

Le bon


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26 septembre 2006

S. (encore)






À Milan, je parle beaucoup avec Igort.

Nous parlons de “S.”, le nouveau livre auquel je travaille. Je lui explique les raisons de ma lenteur, de ma difficulté à faire aller de l’avant une histoire qui s’avère souvent pour moi très douloureuse et me remplit de doutes moraux.

Je repars ayant repris courage, réconforté par notre discussion. Pendant le voyage de retour, je prends de nouvelles notes qui me permettront, je l’espère, de repartir dans ma narration.

Igort, je veux te remercier ici, pour l’attention et l’affection que tu me démontres toujours. Je l’écris pour souligner l’importance d’avoir un éditeur doté d’un cerveau et d’une chose qui pompe le sang dans le thorax. En dépit des théories des idiots qui voient en Coconino Press je ne sais quelle structure puissante et secrète.

Dans l’histoire, il y a une page qui sautera peut-être. Je la mets ici. Je l’ai dessinée pendant une des journées noires qui de temps à autre me font valser le cerveau. J’avais scotché deux feutres ensemble et j’ai failli trouer la feuille. Pendant que je dessinais, je me rendais compte que j’étais légèrement grillé du cerveau, j’avais l’impression d’être tout à fait le stéréotype de l’artistoïde déphasé qui troue ses feuilles avec des feutres scotchés et ça me faisait rire et ça me faisait aussi de la peine.

Quand même, si je devais un jour la jeter, elle aura au moins fait un tour parmi les lecteurs. La voilà.

Dans les prochains jours : “S.” encore.

Gipi

Johnny le rouge

Sans Titre

25 septembre 2006

L’identité secrète


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Bienvenus

L’accueil que mon travail a reçu en France m’oblige à un geste de reconnaissance.

Dans ces pages, à partir d’aujourd’hui, vous trouverez les versions traduites des articles, des avant-premières et des textes que je posterai sur bacidallaprovincia.com, mon blog italien.

Cet effort titanesque a été rendu possible grâce au travail de 2 collaborateurs : Massimo Colella et Hélène Remaud, ma bien aimée traductrice de « Notes pour une histoire de guerre » et « Le local ».

Remerciez-les pour ce travail.

Massimo et Hélène m’aideront aussi avec les traductions de vos commentaires, auxquels je serai heureux de répondre. Si vous avez des questions, des curiosités sur mon travail, sur les techniques que j’utilise ou si vous êtes à la recherche d’informations sur les sorties, n’hésitez pas à demander. Je répondrai avec plaisir.

Gipi